Damage

Comédie dramatique australienne de Madeleine Blackwell. 1h21. VOSTF. 2020. Avec Imelda Bourke et Ali Al Jenabi.

Synopsis

Ali n'est pas encore citoyen. Il conduit un taxi avec le permis d'un autre homme et s'appuie sur le GPS pour négocier son chemin dans une ville qu'il ne connaît pas. Sa passagère, Esther est une dame âgée qui s'installe à l'arrière du taxi et oublie où elle va. Elle est en colère parce qu'elle a été dépouillée de tout ce qui lui est familier et qu'elle ne reconnaît plus le monde. Ali vit avec l'isolement de ne pas appartenir. Ensemble, ils partent à la recherche d'une vague destination et n'ont en commun que leurs dégâts. Elle ne peut pas se souvenir et il ne peut pas oublier.

Prix et nominations

Présenté en avant-première au Festival du film d’Adelaïde en 2020

Présenté en avant-première au Festival du Cinéma de La Foa en 2022

Critiques

« La sensibilité de la réalisatrice déployée dans cette belle adaptation » La Foa Mag


Note sur la réalisatrice

C'est le premier long métrage de Madeleine Blackwell en tant que productrice, également scénariste et réalisatrice de Damage. Le film a été réalisé grâce à la générosité de nombreux donateurs en plus d'un investissement personnel. Ali est joué par Ali Al Jenabi, un demandeur d'asile irakien dont l'histoire de la vie est le sujet du livre primé de Robin de Crespigny, « The People Smuggler - The true story of Ali Al Jenabi, the Oskar Schindler of Asia ». Il a été publié deux fois par Penguin et a remporté le Queensland Literary Award et le Human Rights Book Award en 2012. Le personnage d'Esther est joué par Imelda Bourke, une chanteuse de jazz bien connue dans sa ville natale d'Adélaïde où elle a élevé ses cinq enfants, dont l'un est l'auteur/réalisateur de Damage, Madeleine Blackwell. Le recours aux acteurs non professionnels est au cœur du concept du film ; cela aurait pu être un documentaire mais c'est une expérience de fiction. Les acteurs ont utilisé l'improvisation ainsi que le scénario, puisant dans leur propre vie. Le film a mis cinq ans à se réaliser et exprime l'importance de l'humanité et de l'espoir dans un monde où la guerre devient la norme et la peur des réfugiés un symptôme.

Projections

Ciné La Foa : samedi 23, 17h15

Centre culturel Tjibaou : vendredi 29, 20h15

Ces séances sont dédiées à Imelda Bourke.

Film parrainé par

Bande annonce